« Ethique du travail et du repos, ce que le commandement du sabbat implique » Pasteur Bruno Gaudelet

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Lectures : Exode 20.8-11, Deutéronome 5..12-15, Matthieu 7.12, Exode 5.1-23

En cette période de tensions et de discussions sociales ayant trait à la répartition du travail, à sa juste rémunération et à sa durée, il est loin d’être inutile pour les chrétiens de se souvenir des fondamentaux bibliques concernant l’éthique du travail et du repos. Or, où trouver ces fondamentaux sinon au cœur de la Loi de Moïse et de l’Evangile qui constituent pour nous chrétiens la boussole en matière d’éthique ? Regardons ici ce qu’implique le commandement du sabbat et la règle d’or de l’Evangile (Mt 7.12) pour la répartition du travail et du repos, et pour la philosophie biblique de l’existence.

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Le thème choisi et la qualité de la théologienne invitée ont clairement suscité beaucoup d’intérêt car nous étions nombreux lors du culte-débat du dimanche 19 mars. Valérie Nicolet, Doyenne de l’Institut Protestant de théologie, nous a présenté l’histoire de la quête du Jésus historique qui commence en Allemagne au 18ème siècle avec la publication posthume de l’œuvre du philosophe Reimarus « L’objectif de Jésus et de ses disciples ». La longue histoire de cette quête distingue trois aspects de la personne de Jésus : le Jésus « terrestre » ou « réel », le Jésus « historique » tel que le présentent les historiens, toujours influencés par leur époque, et le Jésus-Christ de la foi révélé par les évangiles et les épitres de Paul.

On peut présenter schématiquement trois étapes de cette quête toujours inachevée :

La première étape ouverte par Reimarus établit une distinction entre le Jésus réel et les visées théologiques des évangiles. Elle conclut cependant avec Bultmann à l’impossibilité de l’entreprise historique et insiste sur la seule proclamation de la figure du Christ.

La seconde étape engagée vers 1950 réagit contre les thèses de Bultmann et cherche à distinguer le Jésus « réel » du Jésus restitué par les historiens. Ernst Käsemann inaugure cette recherche et insiste sur le critère de dissemblance, d’étrangeté du Jésus des évangiles au regard du contexte historique, critère utilisé comme preuve d’authenticité des témoignages.

La troisième étape initiée par les chercheurs américains (en particulier E. P. Sanders) à partir de 1980, insiste au contraire sur le critère de plausibilité au regard du contexte juif du 1er siècle. Cette nouvelle recherche prend en compte une meilleure appréciation du contexte historique et sociologique de l’univers judéo-romain du premier siècle, insistant sur la « judéité » de Jésus. Elle est aussi une réaction à l’antisémitisme au 20me siècle qui conduisit à la Shoa.    

Les nombreuses questions qui suivirent la présentation furent la démonstration de l’intérêt de tous pour la question inaugurale : « Que sait-on de Jésus aujourd’hui ». Un intérêt qui dépasse largement les dénominations confessionnelles et ne peut qu’enrichir la vie spirituelle des chrétiens au 21me siècle.

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Introduction

Des anciennes icones chrétiennes aux peintres de la Renaissance, les grands maîtres ont marqué à tout jamais nos esprits par leurs représentations stylisées de l’annonciation. L’apparition de l’Ange à Marie intervient le plus souvent dans les tons chamarrés. Marie y est représentée généralement selon l’une des cinq phases appelées : 1) salutatio (la salutation), 2) conturbatio (la surprise, voire défiance de Marie), 3) annuntiatio (l’annonciation), 4) quomodo (le comment), 5) acceptatio (le consentement de Marie). Ces cinq phases correspondent bien au texte biblique, mais le message de Luc 1 se réduit-il à ces séquences ? 

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Lectures : Genèse 19.15-29, Luc 22.14-20, Philippiens 3. 12-14

Quel rapport y a-t-il entre le mythe de la femme de Loth changée en statue de sel et l’institution de la Cène des évangiles ?

En y regardant au plus près, on peut constater que l’un et l’autre récit évoquent deux façons très différentes de se situer vis-à-vis du passé, de la mémoire, de l’Histoire.

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