Calvin raconte sa conversion

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Publication mise en avant

Dans sa Préface à son Commentaire des Psaumes de 1557, Jean Calvin évoque sa conversion qui dû avoir lieu avant mai 1534 date à laquelle le futur réformateur de Genève se rend dans sa patrie de Noyon et renonce au bénéfice de la rente d’étudiant que lui avait accordé l’évêché (texte adapté d’après la traduction de la pléiade).

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Exemple

Etude sur le mariage et la bénédiction nuptiale (II)

1. La Bible

Si la monogamie était semble-t-il l’état le plus fréquent de la famille israélite[1] même dans un très loin passé, la polygamie ou la bigamie ne présentaient aucun désaveu moral et étaient laissées à la liberté et à la fortune des intéressés[2]. Cependant, le mariage monogame inspira les prophètes, les poètes et les sages, qui utilisèrent l’alliance conjugale monogame comme un symbole de l’alliance divine[3]. D’où l’idéal conjugal des récits de création de la Genèse présentant le mariage monogame comme répondant non seulement à l’ordre créationnel, mais participant encore de la ressemblance à Dieu par la communion qui fait du couple une seule chair. De fait, au premier siècle de notre ère, la polygamie ou la bigamie étaient proscrites, mais assez fréquemment remplacées par la répudiation et le divorce[4]. Toutefois, rappelle Raymond de Vaux, « Il est intéressant de constater qu’en Israël, comme en Mésopotamie, le mariage est une affaire purement civile et n’est sanctionné par aucun acte religieux »[5]. Poursuivre la lecture de : La cérémonie de mariage, repères historiques et religieux

Exemple

Etude sur le mariage et la bénédiction nuptiale (I)

Le magistrat étant considéré en bonne théologie calviniste comme un ministre de Dieu, et le mariage comme relevant de l’ordre créationnel, les protestants ont plutôt bien accueilli la décision de l’Etat de s’arroger la validation du mariage. D’autant que, nous l’avons signalé, la Réforme s’était davantage préoccupée de l’aspect public et légal du mariage que de sa cérémonie. Cela dit, la liturgie du mariage du régime concordataire, perdura en France dans la même forme qu’elle avait en vigueur avant les lois de séparation, c’est-à-dire, en maintenant les promesses et l’engagement des époux comme si la célébration présidée à la mairie par l’officier de l’état civil, n’était pas suffisante pour qu’il y ait mariage authentique[49]. Poursuivre la lecture de : Mariage ou bénédiction nuptiale ?